Un litre de larmes

J'ai vu ce drama japonais sur conseils d'une youtubeuse métisse japonaise/française. Et je dois avouer que je n'en suis pas sorti indemne.

Il faut que j'essaye au maximum de ne pas vous spoiler cette série de 11 épisodes, alors je vais me cantonner au trailer.

Aya Ikeuchi, âgée de 15 ans, apprend qu'elle est atteinte d'une maladie rare et incurable à ce jour: l'atrophie spinocérebelleuse. Cette maladie détruit lentement les neurones du cervelet qui permettent de contrôler notre corps. Avec les années, marcher, parler, manger et écrire devient impossible. L'esprit reste intact.

Je n'en suis pas sorti indemne. Je commence aujourd'hui à en comprendre les raisons:

  • la vie de cette adolescente, si positive, détruite par la maladie
  • son courage et sa détermination pour vivre
  • sa souffrance silencieuse liée à sa dégénérescence, la souffrance de sa famille et de ses amis
  • ses rêves brisés
  • sa souffrance de faire souffrir ceux qui tiennent à elle
  • sa fragilité mêlée à sa force
  • l'impuissance de ne pas avoir de remède et de ne pouvoir remonter le temps pour lui donner et la sauver
  • tout ce qu'elle a apporté au monde par son journal intime, vendu à plus de 180 millions d'exemplaires
  • la souffrance liée à sa mort alors qu'elle était une si belle personne, qui a inspiré tant de gens
  • la souffrance liée à sa mort comme si j'avais perdu une amie

Je sais que dans l'absolu, je connais Aya, mais j'aurais aimé la connaître quand elle était humaine, lui écrire, communiquer avec elle. J'aurais voulu l'encourager, la rencontrer.

Ce que je vais écrire est bien sûr étrange, mais Aya me manque. Elle méritait de continuer à être parmi nous.

Aya, repose en paix.